vendredi 6 mars 2015

Mort à la Belgique de papa !


Mort à la Belgique de papa ! Oui, tu entends bien. Je le dis haut et fort et je l'écris sur ce blog, comme je le dis en public.

Tu sais, cette Belgique gérée par ces "bons pères de familles", expression hypocrite qu'on peut lire dans les journaux et les annonces d'emploi. Cette vieille Belgique qui pourrit sur elle-même, en se justifiant d'être gérée en "bon père de famille", avec honnêteté (lol), réalisme et bienséance.
La Belgique de papa, c'est le statu-quo du bon bougre qui trouve une valeur à se serrer les fesses, et dans un rictus en cul de poule, répond à tes propos par cette objection " tout celà n'est pas très réaliste, tout celà n'est pas très raisonnable ". C'est la survivance de madame Beulemans, petit esprit qui fut 68ard en 68, PRL dans les années 80, bon vivant dans les années 90, et un grand raté par la suite.
La Belgique de papa, c'est monsieur vandeput qui achète des actions Solvay en "bon père de famille", puis qui investit dans l'immobilier, après avoir tout perdu, ainsi que les actions chemins fer du congo/umicore de son père. C'est Mr Untel qui passe ses journées à appeler au meurtre des chômeurs sur les forums de Sudpresse et la DH. C'est papa Amrani qui marie encore ses filles aux bleds, alors qu'il habite depuis 2 générations en Belgique. C'est ce "jeune" cadre de 45 ans, chef de service après être passé chez Deloitte, qui fait du footing tous les dimanches et se suicide à l'habitude et ses 3 heures d'aller-retour entre un zoning de bruxelles et le BW ( pour pousser le vice, disons qu'il travaille pour une grosse multinationale avec des valeurs anglosax, du genre : "quand tu veux, tu peux" etc... ).



Attention, quand j'écris "la belgique de papa", c'est aussi la NVA et ses représentants, qui malgré qu'ils expriment des revendications flamandes, illustrent à merveille cet état d'esprit qu'on pourrait traduire par "des gens raisonnables sont maintenant au parlement et vont agir avec fermeté pour défendre les gens raisonnables qui ont encore des valeurs de responsabilité, travail et famille ". L'idéologie "bon père de famille" dans le mille !
On pourrait voir des similitudes avec le "Travail Famille Patrie" de Pétain, sauf que beaucoup de gens n'ont plus de travail, n'ont pas de famille et le terme "patrie" ne signifie plus grand chose depuis que les américains ont posé la première pierre de la coopération transatlantique, dès le début des années 50 ( ou si tu veux, depuis qu'ils nous ont rattaché à leur empire ).

Un exemple de moralisme "belgique de papa", par A. De Decker, président du sénat et corrompu.

La Belgique de papa, c'est la vie sans passion et sans intérêt. Le pourrissement accéléré dans un pays déja fort humide à la base. C'est le chacun pour soi, 2h de télé tous les soirs à se farcir RTL ou RTBF quitte à en perdre le gout d'exister, plus les journaux pourris : DH, Sudpresse, le soir, la libre.
La Belgique de papa et son "bon père de famille", c'est être conservateur et réactionnaire et l'ériger en art de vivre. Et plus les années passent, plus il faut sentir son propre décrépissement, comme un poids à porter. Car est mis en avant, dans l'inconscient belge, la "responsabilité". Et on te fait comprendre, par des propos tacites, par des dérivés de language, que pour vivre dans ce pays, il te faut sentir ta propre décrépitude, dont tu n'es que le seul responsable. Il faut que ta vie soit un enfer de résignation, que tu ploies sous le joug de ton propre pourrissement. Héritage chrétien ? Protestant ? Monothéiste ? Dans tous les cas, tu dois subir. Tu as des maîtres ( politiques, médias, grandes familles, franc-maçons, la famille royale, la religion ) , que tu t'empresseras de défendre en bon chien de chasse, car, rappelons le, tu as des devoirs et des obligations. Tu es un serf, mais de l'époque moderne. Sois reconnaissant d'encore exister en ces temps modernes.


Pour ta récompense, il te reste la bière et l'alcool, les festivals d'été que tu paies 50euro la journée, la foi aveugle dans un quelconque culte, quelques rayons de soleil en juin et juillet...moments ou tu te surprends à rêver de ce que tu aurais fait si tu n'étais pas tombé dans cet engrenage du "bon père de famille" et si tu ne vivais pas dans cette "belgique de papa", héritage quasi psychiatrique qui a foutu ta propre vie en l'air...  


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